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Le juge Guy Floch instruisit les affaires de justice les plus importantes des années Giscard. La personnalité singulière de ce juge libre et courageux fut le « dossier » de la vie d’Isabelle Floc’h. Absent, grand taiseux, consacré à son métier, il choisit de l’élever dans l’ombre d’un secret qui la concernait, qui l’orienta vers la psychanalyse.

À travers ses affaires s’élabore son portrait, celui d’un juge au travail, passionné, exigeant, infiniment patient, un juge hors-normes, confronté à la violence et au secret d’état. La solitude du juge est un des thèmes fort du livre, et la façon dont il fut mis à l’épreuve par l’affaire de Broglie, dont on lui confia l’instruction le matin du 24 décembre 1976. L’assassinat du cousin par alliance du président de la République fut un véritable séisme politique. Rappelant les détails de l’affaire, Isabelle Floc’h examine quelle fut l’attitude de son père durant l’instruction, s’interroge sur l’un de ses silences et sur les raisons obscures de son dessaisissement. Rencontrant la fille du premier accusé de France, Isabelle Floc’h fait une découverte inouïe.

Chemin faisant, les vérités éclatent, celles de l’intime et du politique comme nouées l’une à l’autre, tandis qu’aux Assises de Paris, Guy Floch, devenu Conseiller à la Cour d’Appel en 1978, préside avec un tel style inimitable qu’on y vient pour l’entendre, comme si on se rendait au théâtre. En 1981 a lieu le procès de l’affaire de Broglie que préside André Giresse, autre moment fort du récit. Deux présidents de Cour face à face, que tout oppose. En 1988, Guy Floch meurt avant d’avoir résolu sa dernière affaire, un procès en diffamation qu’Isabelle Floch mènera à terme. Le style du livre est celui du roman, alternance de plans privés / publics qui redonnent vie au juge Floch, et à travers lui cette période française qui vit la chute de Valéry Giscard d’Estaing et le triomphe inattendu de la gauche au pouvoir.

Cliquez ici pour retrouvez une interview d’Alexandre Gilbert pour le Times of Israel.


« L’enquête se raconte ici à nouveaux frais dans ses rebonds les plus spectaculaires et sordides, dévoilant la face intime d’un juge […] confronté à la face sombre du monde politique, dans un roman familial aussi sensible que maîtrisé ».

Bertrand Leclair, Le Monde des Livres.

« Cest un récit aussi intelligent que touchant, serein que sensible, et qui n’exige aucunement de son lecteur qu’il soit versé dans le droit ou l’histoire judiciaire, que publie Isabelle Floch, fille du juge Guy Floch, aux Éditions Le Bord de l’eau. » Marc Villemain.

Cliquez ici pour lire la critique complète de Marc Villemain.

« Ce sont les pages ou plutôt les phrases qui me touchent le plus, cette petite fille ne fait pas que saigner, elle est souvent dans un émerveillement d’être. Elle est vivante, si vivante que la vie, son sang, sort d’elle, s’échappe. Plus tard, fort heureusement, le sang sera remplacé par de l’encre ».

Olivier Steiner de Diacritik.

« Dans les années 70, son père était une star du barreau qui avait à traiter des dossiers particulièrement difficiles. »

La Nouvelle République.

« Une histoire dans la grande histoire, celle de Guy Floch, qui instruisit les plus gros dossiers des années 1970-1980 comme Carlos, Mesrine ou l’affaire Jean de Broglie… »

Le Vendômois, article d’Alexandre Fleury.

« […] dans les grands livres autobiographiques il y eut L’âge d’homme de Michel Leiris, il était temps d’avoir « l’âge de femme », se dit-on en lisant Quelques morts de mon père. »

Singulars, Jean-Philippe Domecq.

Retrouvez Les morts de mon père sur DemainTV en cliquant ici.

Sortie à la rentrée littéraire 2020.

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